Autour du livre

Commentaires des lecteurs
« Quelle écriture! Dès le début l'auteure nous fait entrer dans les personnages et on s'y attache. Tout au long de l'histoire, elle déjoue nos prédictions et ce, jusqu'à la toute fin. J'ai passé un très beau moment, à quand le prochain livre? »
Sylvie Vallières
« Pour moi La bonté du rémora se résume en une histoire captivante de famille, d’amour, de passion et de trahison. L’auteure Hélène Quesnel sait définitivement comment nous tenir en haleine et ficèle l'intrigue avec ingéniosité. J’avais toujours envie d’en savoir plus sur ces personnages que je qualifierais de profonds, troublés et attachants. La fin est inattendue, ce qui nous laisse imaginer qu’il y aura peut-être une suite? Si tel est le cas, on l’attend avec impatience ! »
Ariane Villeneuve-Dumas
« Quelle plume! Je suis sous le charme. Difficile de croire que c’est un premier roman! C’est dense, fouillé, intéressant, tant au plan de l’intrigue que des références médicales et marines. Et tes titres de chapitres! Brillants. Il y a tant d’auteur.e.s qui ont un style plat et ça me fait passer en mode correction d’épreuve. Je décolle du contenu pour réviser la forme. C’est signe pour moi que ce n’est pas bon. Ça ne m’est pas arrivé du tout avec La Bonté du rémora et j’en suis ravie. »
Diane Normand, traductrice
Une ex-jeune collègue a publié récemment un premier roman. Un « thriller » sans être un polar ou un livre d’horreur, loin de là. Une introspection psychologique poussée. Beaucoup de souffle, une écriture de qualité, très serrée, moderne, jeune, une cadence intense, rythmée par une cascade successive d’événements qui nous surprennent, nous tiennent en haleine jusqu’à la fin. On ressent le fruit d’une grande expérience en écriture créative et marketing avec ses phrases chocs, ses formules encapsulées et son humour. Sur toile de fond de l’univers des soins hospitaliers d’urgence dans le présent, nous suivons l’histoire d’une urgentiste, Fred, le personnage principal, tant dans son quotidien intense que dans son passé familial turbulent (...).Un événement, en sous-couche des plus meurtrières, forgera la toile complexe de sa relation avec son père, sa sœur, sa propre cellule familiale, de même, évidemment, que son propre caractère complexe, mais attachant pour le lecteur (...). Mais une dernière surprise nous attend. Et puis, ce titre intriguant, sujet à interprétation...
Marcel Barthes
Pourquoi le rémora
Echeneis Naucrates
«Il est insaisissable, mystérieux. Unique par sa façon de survivre… Le rémora est un poisson qui doit s’attacher à plus gros et plus dangereux que lui, au risque parfois de se faire dévorer tout rond. C’est un animal qu’on pourrait dire rusé, qui permet à son hôte de tolérer ses propres parasites en l’aidant à se nettoyer. Qui se nourrit des scories de l’autre pour grandir et évoluer. Dans un devoir de fausse loyauté. Dans une relation inégale et féroce. Nécessaire et cruelle. Une vie de famille dysfonctionnelle, en somme.
Le rémora est un poisson qui vidange les inconforts de son hôte à travers un lien qu’on dit commensal, mais qui n’a rien de sympathique. La vie est ainsi faite, injuste et à bénéfices variables.
En eaux profondes, on apprend à se battre.